Les flammes d'une horreur humaine et médiatique
L’évènement est horrible. L’histoire, tragique. La nouvelle, brutale. Une maison en feu, 7 enfants syriens brûlés, perdus, arrachés à la vie. Une famille déchirée par la flamme. En fuyant la Syrie, cette famille avait beau avoir réussi à échapper à l’horreur, celle-ci réussi à les frapper au cœur même de leur nouvelle vie, de leur nouvel espoir. Malgré tout, un autre feu brûle, et une autre horreur se propage. Les réseaux sociaux sont son foyer, la xénophobie ordinaire, son combustible. Eric St-Germain qui écrit : « 7 de moins ». Jhonny Maddog, « J’aurais pas fait mieux. Bon débarras ». Labine Johanne, « désolé e pour les enfants, mais bi e n é coeuré e de pay er pour eux, moi ». Je leur ai rendu le service de la correction syntaxique. TVA a retiré l’article depuis, jugeant que certains des commentaires étaient « inacceptables », ce qu’ils sont. D’une certaine manière, c’est rassurant : finalement , en retirant cet article et les ...